Elue depuis 2004 au Parlement européen, elle est poursuivie par le parquet de Lyon à la suite d’une plainte déposée après un discours, le 10 décembre 2010, où elle avait dénoncé "les prières de rue" de musulmans, comparées à une "occupation" sans "blindés" ni "soldats". "Je suis désolée mais, pour ceux qui aiment beaucoup parler de la seconde guerre mondiale, s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler pour le coup", avait ajouté Marine Le Pen.
Son délit est, à ses yeux, "d’avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c’est-à-dire que les prières de rue – dont je leur indique qu’elles continuent à se dérouler sur le territoire français – sont une occupation". "Je le maintiens", "ma levée d’immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS, cela ne me pose aucune problème", poursuit Marine Le Pen.
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