Le vote, par l’ensemble des députés réunis en session plénière à Strasbourg, sur cette levée d’immunité est prévu vers midi. Le 19 juin, la commission des Affaires juridiques du Parlement s’était déjà prononcée à une large majorité en faveur d’une telle démarche.
La présidente du FN, élu européenne depuis 2004, a déjà anticipé cette décision. "Oui, ça va arriver parce que je suis une dissidente", mais "je ne le crains absolument pas" et "je m’en moque", a-t-elle affirmé lundi sur LCI. Elle a également estimé qu’on voulait l’incriminer pour "un délit d’opinion".
La leader frontiste a même réitéré les propos qui lui valent des poursuites, estimant "avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c’est-à-dire que les prières de rue – dont je leur indique qu’elles continuent à se dérouler sur le territoire français – sont une occupation".
"Je le maintiens. Ma levée d’immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS. Cela ne me pose aucun problème", a ajouté Marine Le Pen sur LCI. "J’irai devant le tribunal correctionnel tête haute pour leur expliquer qu’il faut bien qu’il y ait des gens dans notre pays qui disent la vérité aux Français", a-t-elle martelé.