Manuel Valls évoque « une menace terroriste en France »

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Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a évoqué samedi soir sur TF1 après le démantèlement d’une cellule islamiste radicale l’existence d’une "menace terroriste" en France.

La police avait interpellé et placé en garde à vue dans la journée onze personnes soupçonnées d’appartenir à la mouvance djihadiste, en région parisienne, sur la Côte-d’Azur et dans l’Est. Un 12e suspect a été tué lors d’un échange de tirs avec les policiers à Strasbourg.

"Il s’agit incontestablement d’une cellule, qui était bien organisée, avec des contacts entre ces différents individus", a déclaré Manuel Valls. "L’enquête se poursuit (…) et j’espère qu’elle donnera très rapidement des résultats."

Le ministre de l’Intérieur n’a pas exclu d’autres arrestations et a salué le travail "tout à fait exceptionnel" des services de police et la coopération avec la justice.

L’homme abattu à Strasbourg est l’un des auteurs présumés d’un attentat à la grenade contre une épicerie juive, le 19 septembre à Sarcelles, dans le Val-d’Oise.

Prié de dire s’il craignait une radicalisation des extrémistes, Manuel Valls a répondu : "Il y a une menace terroriste en France."

Il a souligné que l’affaire Mohamed Merah, qui se réclamait d’Al Qaïda et a abattu en mars 2012 sept personnes à Toulouse et Montauban – trois militaires, trois écoliers juifs et un rabbin – avant d’être tué par des policiers venus l’arrêter à son domicile, avait été la démonstration de cette menace.

"Cette menace existe et cet islamisme radical, qu’il ne faut pas confondre, évidemment, avec l’islam de France, se nourrit de fantasmes, de haine à l’égard de notre pays, à l’égard des juifs de France", a-t-il insisté.

"Et donc il faut être conscient de cette menace (…) qui se nourrit aussi d’un contexte géopolitique", a-t-il ajouté. "Il s’agit-là de mettre hors d’état de nuire des terroristes, des apprentis terroristes qui passent à l’acte et qui peuvent passer à l’acte à tout moment."

Manuels Valls a estimé que la difficulté de lutter contre ces réseaux provenait du fait qu’ils ne venaient pas de l’extérieur.

"Il s’agit de réseaux qui sont dans nos quartiers, il s’agit de Français, de Français convertis, de Français musulmans", a souligné le ministre de l’Intérieur.

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