Macron: la mise en oeuvre de la force conjointe du G5 Sahe n’avance pas « assez vite »

Emmanuel Macron, en visite au Burkina Faso, a estimé mardi que la mise en oeuvre de la force conjointe du G5 Sahel, dont la première opération s’est déroulée en octobre, n’avançait pas "assez vite".

La force du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), appelée à long terme à suppléer les forces françaises de l’opération Barkhane contre les groupes armés djihadistes dans la bande sahélo-saharienne, devrait atteindre sa pleine capacité – 5.000 hommes – en mars 2018.

"Il faut qu’on puisse passer au-delà des premières opérations (…) à un déploiement plein et entier particulièrement sur le fuseau médian", a dit le président français lors d’une conférence de presse commune avec son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, au palais présidentiel de Kossyam.

"Je considère que ça n’avance pas assez vite. (…) Il faut déployer beaucoup plus vite cette force du G5 Sahel", a-t-il souligné. "Il est indispensable que nous arrivions à gagner cette guerre le plus vite possible".

Evoquant les "images atroces" de traite de migrants en Libye, Emmanuel Macron a par ailleurs souhaité que l’Union européenne et l’Union africaine, qui se réunissent en sommet mercredi en Côte d’Ivoire, "intensifient" leur coopération dans la lutte contre les trafics.

"Il nous faut lutter de manière résolue contre les trafiquants", a-t-il déclaré.

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