Macron : Merkel et les Allemands ont « sauvé » la « dignité » de l’Europe
Le fondateur d’En marche ! juge également « admirable » « l’unité sereine » avec laquelle la société allemande a réagi à l’attentat de Berlin.
Éviter les amalgames
Le candidat à la présidentielle évoque son refus « de reconstruire des murs dans une Europe qui en a trop souffert » et sa volonté d’éviter « les amalgames » après « les sinistres violences contre les femmes perpétrées l’an dernier à Cologne ». « Rien n’est plus faux que (l’)abjecte simplification » de ceux qui affirment qu’« en ouvrant ses frontières aux migrants, la chancelière aurait exposé l’Europe aux pires dangers, et, aujourd’hui, sa propre capitale », s’indigne-t-il encore. Seul bémol dans ce concert de louanges : « quand l’Italie affrontait seule l’arrivée des réfugiés à Lampedusa, au point que le pape François s’en est vivement ému, ni la France ni l’Allemagne n’ont été au rendez-vous ».
Pour Emmanuel Macron, « jamais » la France et l’Allemagne « n’ont eu autant besoin de se témoigner leur solidarité » et d’affirmer leur « communauté de destin ». Partisan d’une « Europe de la souveraineté », il appelle, face à la menace terroriste, à « préserver » les accords de Schengen, à « renforcer le corps de garde-frontières européen », à « développer les accords de coopération avec les grands pays d’émigration et de transit » et à « créer un système de renseignement commun ».
Source AFP