Lutte contre le réchauffement climatique: Le projet « Sahara vert » au menu d’une rencontre à Montréal

Le projet « Sahara vert », prévu pour être concrétisé dans la région de Dakhla, choisie comme site pilote, a été au menu d’une rencontre organisée récemment à Montréal dont les débats ont focalisé sur les opportunités offertes pour une coopération tripartite étroite entre le Maroc, le Canada et l’Afrique en matière de lutte contre les effets du réchauffement climatique.

A cette occasion, Lahoucine Rahmouni, conseiller à l’ambassade du Royaume à Ottawa, a mis l’accent sur la pertinence de ce projet, destiné à lutter contre les changements climatiques dans les zones arides et y favoriser l’agriculture, pour la région de Dakhla et au-delà, y compris pour les autres pays africains possiblement concernés.

Le diplomate a également souligné l’importance du développement de structures et d’activités à même de favoriser des opportunités d’emploi et de développer des activités génératrices de revenus.

"Cet effort collectif qui combine la technologie canadienne en matière de production d’eau par pression atmosphérique et l’expertise marocaine dans le domaine de l’agriculture en Afrique ainsi que l’appui financier des bailleurs de fonds, pourrait constituer une action conjointe et concrète du Québec et du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques", a-t-il dit.

Au cours de cette rencontre, Mme Katherine Tokes, directrice de développement au sein de "Tokes Consulting Associates" et collaboratrice du professeur Jozsef Steier, Directeur- Fondateur du Projet Sahara Vert, (PSV), a décliné les aspects techniques du PSV en mettant l’accent sur la technologie canadienne innovante qui sera utilisée pour la réalisation de ce projet.

Des chiffres sur le débit d’eau généré ainsi que les espaces à cultiver ont été présentés, et plus particulièrement les cultures propres à développer dans la région, notamment les lignes cactus, les Caroubiers, Morinaga, les hybrides Acacias et Paulownia.

Des récoltes devront être réalisées deux à trois fois par an et permettraient d’exporter d’énormes quantités de produits vers le continent africain ou même vers le marché mondial.

M. Alain Carrier, représentant du ministère de l’Environnement du Québec, qui a suivi les explications fournies par la coordonnatrice du projet, s’est félicité du fait que la technologie canadienne pourrait et devrait être mise à contribution dans le projet Sahara vert.

Il s’est engagé à examiner la possibilité d’une contribution du gouvernement du Québec dans le cadre du Fonds Vert créé en 2006 avec comme objectifs de lutter contre les changements climatiques et de promouvoir la bonne gouvernance en matière de gestion des ressources en eau.

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