"Nous discutons avec quelques partenaires pour faire ce qu’on appelle un +flip-flop+, c’est-à-dire qu’on va prendre des tours de rôle avec d’autres pays comme les Pays-Bas", a déclaré le ministre à la presse locale.
Le responsable belge, qui en discutera notamment mercredi avec la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, en visite en Belgique, espère prendre une "décision avant la fin du mandat en Jordanie en juin".
"La lutte contre l’EI est un conflit qui risque de durer", a-t-il indiqué, car, explique-t-il, le plan élaboré par la coalition comprend quatre phases, à savoir arrêter Daech dans sa progression, repousser le groupe terroriste, stabiliser le pays et assurer sa reconstruction.
D’après l’état-major de la Défense, les six F-16 belges ont, en six mois, neutralisé 107 cibles au sol en 600 sorties – 300 missions menées à deux avions – en Irak.
La Belgique assure ainsi 5pc des missions aériennes menées par la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis en Irak et en Syrie, même si les avions belges n’interviennent qu’en Irak. Environ 120 militaires sont aussi présents sur le terrain.
La mission des avions belges, entamée début octobre, doit en principe s’achever fin juin, faute de crédits pour la prolonger. Toutefois, le commandant de la composante Air, le général-major Frederik Vansina, avait évoqué fin avril la possibilité d’une "rotation" entre pays européens.