"La deuxième, c’est d’avoir une politique plus accommodante de la Banque centrale européenne. Plusieurs banques centrales le font – Japon, Etats-Unis –, est-ce que la BCE ne pourrait pas mettre plus de liquidité dans le circuit ?", s’interroge-t-il, avant de présenter son troisième point : "que les pays qui sont en excédent puissent encore plus augmenter leur croissance, comme l’Allemagne, pour tirer l’Europe. Je pense qu’on a besoin des trois dans un équilibre que les politiques doivent définir", a conclu Louis Gallois.
Louis Gallois a présenté dimanche matin les trois moyens qui permettraient, selon lui, de relancer la croissance. "Il y en a trois, pas dix", a-t-il lancé lors du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France. "Le premier, c’est de desserrer les calendriers de retour aux équilibres. C’est ce que les Hollandais ont demandé, ce que le Fonds monétaire international a demandé à la Grande-Bretagne, c’est ce que les Espagnols vont demander parce qu’ils ne tiendront pas leurs objectifs", juge Louis Gallois.