Les Nations unies espèrent l’organisation d’élections présidentielle et législatives avant fin 2018, éventuellement le 10 décembre, dans ce pays toujours plongé dans le chaos sept ans après l’intervention occidentale qui a conduit à la chute du régime de Kadhafi en 2011.
Mais ceux qui bénéficient actuellement des fractures et divisions, avec en toile de fond l’enjeu de la redistribution des revenus des ressources pétrolières, seront tentés de résister, a prévenu Salamé.
"Les quelques rares qui profitent du statu quo vont, s’ils ne sont pas contrôlés, tout faire pour entraver les élections", a-t-il ajouté.
A la conférence internationale sur la Libye, organisée le 29 mai à Paris, le Premier ministre d’union nationale Fayez al-Sarraj, son rival, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est de la Libye, le président de la Chambre des représentants, Aguila Salah, basé à Tobrouk (est) et celui du Conseil d’Etat à Tripoli, Khaled al-Mechri, se sont engagés à œuvrer pour que des élections se tiennent le 10 décembre.