"Je me trouve contraint, malgré l’opposition de mes collègues ces derniers jours, de présenter ma démission volontairement et sans hésitation", a déclaré le ministre cité par Lana.
"Je n’accepterai pas que la politique soit exercée par la force des armes dans notre nouvel Etat", a-t-il dit.
Selon LANA, cette démission a été décidée en "raison des évènements qu’a connus la Libye ces derniers jours", en allusion au siège des ministères des Affaires étrangères et de la Justice par des hommes armés.
Initialement, les protestataires entendaient faire pression sur le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité du pays, pour adopter la loi sur l’exclusion politique. Mais après l’adoption de cette loi controversée qui exclut plusieurs hauts responsables du pays, des groupes armés ont élargi leurs revendications pour réclamer la "démission du gouvernement de transition".