Libye : Paris nie la livraison de missiles

Libye : Paris nie la livraison de missiles
L’état-major des armées, qui a reconnu le parachutage par la France d’armes légères aux insurgés libyens, a en revanche démenti jeudi toute fourniture de missiles anti-chars Milan à la rébellion. "Aucun missile anti-chars Milan n’a été parachuté dans le djebel Nefoussa", a déclaré le porte-parole de l’état-major, le colonel Thierry Burkhard.

Ce dernier a évoqué le parachutage d’"armes légères", c’est-à-dire des armes individuelles, "fusils-mitrailleurs, lance-roquettes".Paris avait confirmé mercredi que des avions français avaient parachuté des armes légères à destination des rebelles et de la population, début juin dans les montagnes du djebel Nefoussa, au sud-est de Tripoli.

Début juin, la France a lancé "une opération de ravitaillement humanitaire" des populations du djebel Nefoussa encerclées par les forces pro-Kadhafi, a rappelé le colonel Burkhard."Au cours de cette mission qui dure plusieurs jours, il apparaît également que dans certaines zones la situation sécuritaire est extrêmement tendue pour ces populations qui sont sans défense", a-t-il souligné. Selon lui, la France a décidé alors "de leur fournir des moyens de se défendre, des armes légères et des munitions".

Selon le Figaro de mercredi, la France a procédé, ces dernières semaines, à des parachutages d’armes dans la région du Djebel Nafusa, au sud de Tripoli. Des “lance-roquettes, fusils d’assaut, mitrailleuses et surtout missiles antichars Milan” auraient été parachutés, toujours d’après le journal.

L’idée, écrit le Figaro, est de faire la jonction avec l’opposition dormante dans la capitale – et provoquer un soulèvement de Tripoli qui renverserait Kadhafi.

Ces envois d’armes ont permis – toujours selon le Figaro – de sécuriser une vaste zone, de la frontière tunisienne jusqu’aux abords de Gharian, à une soixantaine de kilomètres au sud de Tripoli.

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