"Mon devoir principal est de me mettre à l’écart de toutes les considérations politiques, régionales et tribales", a déclaré M. Megaryef qui présidait la première séance officielle du CGN issu des élections du 7 juillet.
A cet effet, il a annoncé qu’il démissionnerait de la présidence du Parti du front national, qui compte trois des 200 sièges du Congrès. Cette instance a pris la direction du pays mercredi au terme de la première passation pacifique du pouvoir de l’histoire de la Libye avec le Conseil national de transition (CNT), qui a été dissous.
M. Megaryef a affirmé qu’il observerait "la même distance" avec tous les membres du Congrès et a appelé au dialogue avec toutes les forces politiques et les composantes de la société civile, y compris celles qui ne sont pas représentées au CGN. Il a souligné par ailleurs la nécessité de "rester proche du citoyen", proposant que les réunions du Congrès soient retransmises en direct à la télévision libyenne. Il a affirmé que le CGN était lancé dans une "course contre la montre" pour poser les bases des institutions de l’Etat alors que le pays traverse selon lui "une étape importante et dangereuse".
Le Congrès est chargé de choisir un nouveau gouvernement et de conduire le pays à des élections sur la base d’une nouvelle Constitution.