Hussein Radwan Raheel, 37 ans, qui a servi dans les Forces Saiqa, une unité d’élite de l’armée libyenne, a été "torturé à mort la semaine dernière après 10 heures d’interrogatoire par sa propre unité", a indiqué AI dans un communiqué.
Le soldat "a été sévèrement battu et soumis à des décharges électriques", a indiqué l’organisation de défense des droits de l’Homme basée à Londres citant les membres de sa famille, un rapport médico-légal et des photos de son corps.
"Une enquête indépendante, impartiale menée par des civils (…) doit être effectuée et ses résultats rendus publics", a réclamé AI, soulignant que les responsables de la mort du soldat doivent rendre compte de leur acte.
Amnesty International a indiqué craindre "qu’une enquête militaire manque de transparence et d’indépendance".
Elle a appelé "les autorités libyennes à montrer que le pays a rompu avec le passé, en envoyant un message fort, selon lequel, les violations des droits de l’Homme par des agents de l’Etat ne seront plus tolérées".