Les renseignements algériens contrôlent toujours l’essentiel de la décision politique, déplore le RCD

Le département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS) "contrôle toujours l’essentiel de la décision politique" en Algérie, déplore le Rassemblement pour la Culture et la démocratie (RCD-opposition), notant qu’"aucune perspective d’ouverture ne figure dans l’agenda officiel" du régime.

"Les manoeuvres politiques du pouvoir attestent de la permanence de deux invariants dans le système algérien: le DRS contrôle toujours l’essentiel de la décision politique et aucune perspective d’ouverture ne figure dans l’agenda officiel", souligne le parti dans un compte rendu publié samedi à l’issue d’une session ordinaire de son conseil national, tenue vendredi à Alger.

"L’omnipotence du DRS se dévoilant dans le sectarisme de l’administration et la partialité de la justice, laisse présager une année électorale 2012 au cours de laquelle les scrutins seront une réédition des opérations de distribution des quotas", a affirmé le parti.

"A l’heure actuelle, le conseil national observe que le DRS, maître d’oeuvre du monopole sur la vie politique et économique, est plus que jamais rivé dans un statu quo qui ne laisserait aux citoyens que le choix de se soumettre ou de s’offrir en recrue à l’une des sectes du pouvoir", ajoute le RCD qui compte 19 députés et deux sénateurs.

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