Les participants à une conférence à Lyon plaident pour de nouveaux outils de coopération économique entre la France et le Maroc

Les participants à une conférence d’échanges et de partenariats économiques Maroc-Auvergne Rhône Alpes, organisée mercredi soir à Lyon, ont plaidé pour de nouveaux outils de coopération économique entre la France et le Maroc.

Initiée par le Consulat Général du Maroc à Lyon, en partenariat avec les Chambres de commerce et d’industrie de la Région Auvergne Rhône-Alpes, cette conférence s’inscrit dans la perspective de l’organisation, en novembre prochain, du 1er Forum économique et de Partenariats entre le Maroc et cette région, qui réunira nombre de chefs d’entreprise, de PME-PMI, et TPE.

Exposant les axes économiques stratégiques et les réformes et chantiers entrepris au Maroc, le secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Driss Guerraoui a exprimé le souhait de voir naitre avec les partenaires de la région Auvergne Rhône-Alpes de nouveaux outils d’échanges économiques et de collaboration s’inscrivant dans le réalisme, le pragmatisme, et l’efficience d’un nouveau paradigme partenarial.

Après avoir dressé les limites des modèles existants en matière de coopération décentralisée, M Guerraoui a souligné que ces nouveaux paradigmes offriront, à coup sûr, plusieurs opportunités et des avantages comparatifs et compétitifs aux deux parties, notant que la coopération Maroc-Auvergne Rhône-Alpes pourrait en devenir la locomotive.

Il a, d’autre part, mis en exergue l’intérêt particulier que porte le Royaume à l’Afrique, à travers les projets développés dans ce continent, notamment dans les secteurs des banques, des assurances et de la santé, faisant remarquer que le Royaume peut jouer un rôle important dans le cadre d’un partenariat triangulaire Europe-Afrique-monde Arabe.

Pour sa part, la consule générale du Maroc à Lyon Chafika El Habti, a souligné, devant un auditoire d’élus, de représentants de syndicats patronaux et de plusieurs dirigeants de PME-PMI, que cette rencontre vient illustrer la dynamique mature et authentique qui caractérise les liens franco-marocains, féconds de progrès, d’ouverture et d’estime mutuelle.

Elle a relevé, dans ce sens, qu’au-delà de la politique, le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, affiche clairement sa volonté de favoriser de nouveaux modèles de coopérations économiques justes, équilibrées, et créatrices de richesse.

Le vice-président de la région Casablanca-Settat, Salah Eddine Chenguiti, le vice-président de la Région Rabat-Salé-Kénitra Abdelmajid Lmhachi et Moncef Kettani, membre du CESE et président de l’Initiative "Mobadara" pour la Jeunesse et l’Entreprenariat, ont exposé, tour à tour, les atouts et projets de leurs régions respectives.

M. Kettani a évoqué, à cet égard, la pertinence, d’une stratégie pragmatique d’échanges et de développement de l’exceptionnel potentiel que représente le tissu économique constitué par les PME-PMI et TPE du Maroc et de la Région Auvergne Rhône-Alpes.

Pour leur part, Philippe Clerc, président de l’Association internationale francophone d’intelligence économique, et Joël Ruet, économiste au CNRS-Polytechnique, ont souligné que l’intégration régionale constitue la condition sine qua non pour la prospérité de la Méditerranée, notant que les pays de la région ont des intérêts vitaux communs et affrontent des défis de grande ampleur dont l’industrialisation et la transition énergétique.

Ils ont considéré, par ailleurs, qu’il faut passer d’une logique d’aide au développement à une logique de partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, plaidant pour la promotion de la formation et la coopération technique, technologique et industrielle.

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