Les lauréats tunisiens du Nobel de la Paix reçus officiellement jeudi à Paris

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé qu’il recevrait jeudi à Paris des représentants des organisations du Quartette tunisien, lauréat du Nobel de la Paix, et assuré que la France allait renforcer sa coopération politique, économique et sécuritaire avec Tunis.

"Ce prix Nobel est totalement mérité, c’est une façon pour nous tous de dire bravo au peuple tunisien", a déclaré mercredi M. Fabius à l’Assemblée nationale.

"Nous allons poursuivre le renforcement de notre coopération avec la Tunisie, au plan politique, énomomique et sécuritaire", a poursuivi le ministre, ajoutant qu’il recevrait jeudi au Quai d’Orsay des représentants des quatre organisations lauréates, l’UGTT (syndicat historique), l’organisation patronale UTICA, la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’Ordre des avocats.

La présidente de l’UTICA Ouided Bouchamaoui, le secrétaire général adjoint de l’UGTT Samir Cheffi, le président de la LTDH Abessatar Ben Moussa et un représentant de l’Ordre des avocats seront présents, a précisé le cabinet du ministre.

Dans un communiqué, le président de l’Institut du Monde Arabe (Ima), Jack Lang, a fait savoir qu’il recevrait également jeudi ces représentants du Quartette tunisien.

Le prestigieux Nobel de la Paix a été attribué le 9 octobre aux quatre organisations, qui ont conduit un "dialogue national" en 2013 en Tunisie, alors déstabilisée par des assassinats d’opposants politiques et des troubles sociaux, qui menaçaient le processus démocratique entamé avec la chute de Zine el Abidine Ben Ali en janvier 2011.

Il avait conduit à l’adoption d’une Constitution en janvier 2014 et aux élections à la fin de la même année.

La Tunisie reste cependant fragile, menacée notamment par le terrorisme, le chaos libyen à ses frontières, et une situation économique difficile.

Cette année, le pays a été particulièrement meurtri par les attentats du musée du Bardo (en mars, 22 morts) et de Sousse (fin juin, 38 morts), tous deux revendiqués par le groupe extrémiste Etat islamique (EI), et qui ont porté des coups durs au tourisme, principal secteur économique du pays.

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