Les immigrés en Espagne apportent trois plus que ce qu’ils coûtent à l’Etat

Les immigrés en Espagne apportent trois plus que ce qu
Une nouvelle étude sur le collectif immigré en Espagne vient de faire tomber, une fois encore, les préjugés et autres stéréotypes autour de l’immigration, affirmant que les immigrés apportent trois plus que ce qu’ils coûtent à l’Etat.

Les résultats d’une étude sur "Immigration et Etat providence en Espagne", réalisée pour le compte de la banque La Caixa, affirment que la population immigrée en Espagne, estimée à quelque 5,7 millions de personnes, ne consomment pas plus de services sanitaires que les Espagnols, contrairement à une idée répandue chez la population autochtone qui affirme que les immigrés représentent un fardeau social pour l’Etat.

Les arguments relatifs à une surexploitation et un abus du système de protection social de la part de la population immigré sont injustifiés. Les immigrés reçoivent moins de l’Etat que ce qu’ils apportent aux finances publiques, soutiennent les auteurs de cette étude dont les résultats ont été rendus publics récemment.

Selon les chiffres officiels sur l’apport du collectif immigré aux finances de l’Etat espagnol, dont les derniers en date remontent à 2006, bien avant l’actuelle crise économique et financière, les immigrés ont contribué de moitié à la forte croissance du PIB Espagnol entre 2000 et 2005. Leur contribution aux finances de l’Etat était nettement positif avec 23,4 milliards d’euros (6,6%) contre 18,6 milliards d’euros en termes de coût public soit 5,4%. Ce solde positif de près de 5 milliards d’euros était suffisamment grand pour être maintenu, même en période de récession, soutiennent les auteurs de l’étude.

La même étude relève que le pourcentage d’étrangers affiliés à la sécurité sociale est resté relativement stable à environ 10 % et que près de deux millions de travailleurs étrangers apportent leurs contributions aux comptes publics.

Cependant, moins de 1% des bénéficiaires de pensions en Espagne sont des immigrants, et plus de 50% sont des citoyens de l’Union européenne (UE). Cette situation devrait se prolonger pour les deux prochaines décennies, affirment les auteurs de l’étude.

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