Les directeurs de France 24 lâchent Christine Ockrent

Les directeurs de France 24 lâchent Christine Ockrent
Les directeurs et sous-directeurs de la chaîne d’informations internationale France 24 ont annoncé lundi qu’ils refuseraient de participer aux réunions où Christine Ockrent serait présente, selon un courriel adressé à la rédaction de la chaîne par son directeur Jean Lesieur.

"Je souhaite vous informer que j’ai signé, ainsi que l’ensemble des Directeurs et Directeurs Adjoints de France 24, une lettre donnée ce jour à Christine Ockrent. Nous y soulignons que le lien de confiance entre elle et nous ayant disparu, nous ne souhaitons plus participer aux réunions en sa présence", selon le texte de ce courriel de Jean Lesieur. "Cette décision n’affectera en rien le bon fonctionnement de la rédaction et de l’entreprise. Le Comité de Direction reste mobilisé sur tous les grands projets en cours du groupe", conclut-il.

La lettre est également signée par 11 directeurs et adjoints de France 24: Jean Lesieur (directeur de la rédaction), Nahida Nakad (directrice de la rédaction arabophone), Renée Kaplan (directrice adjointe de la rédaction anglophone), Bruno Tezenas du Montcel (directeur des technologies), Denis Delmas, Philippe di Nacera (directeur adjoint de la rédaction francophone), Patrice Bégay (le patron de la régie pub ), Philippe Rouxel (directeur de la distribution worldwide), Sophie Letierce (DRH), Cécile Mariès (directrice financière), Anne Kacki (directrice juridique), Nathalie Lenfant (directrice de la communication).

Christine Ockrent est directrice déléguée de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF), entité qui coiffe France 24, RFI et une partie de TV5 Monde, présidée par Alain de Pouzilhac.

Ces derniers mois, les relations entre Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent se sont particulièrement tendues. La situation s’est aggravée avec la révélation d’une affaire d’espionnage dans laquelle une proche collaboratrice de Christine Ockrent a été mise à pied. Des experts mandatés par la direction de l’AEF ont découvert dans son ordinateur 2,5 millions de fichiers provenant de cinq serveurs de l’AEF.

Mme Ockrent s’est défendue d’être à l’origine de ces espionnages, affirmant qu’elle allait "poursuivre en diffamation" Marianne et son site web Marianne2 qui avait révélé les dessous de l’affaire.

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