"Je n’ai aucune objection à ce sujet (…) Il faudrait en discuter de manière urgente", a souligné van der Steur, lors d’une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles.
"Nous devrons savoir qui entrent en Europe", a indiqué le ministre, cité par la presse locale, selon laquelle les contrôles des frontières devraient permettre d’empêcher de potentiels jihadistes d’infiltrer les flux des demandeurs d’asile en provenance de Syrie.
Par ailleurs, le gouvernement néerlandais a confirmé les informations selon lesquelles il aurait discuté en interne et avec des partenaires européens l’idée de la création d’une »mini zone Schengen" rassemblant un nombre limité de pays dans la but d’empêcher les réfugiés ne disposant pas de passeports de franchir les frontières des pays concernés.
La nouvelle zone comprendra les pays du Benelux, l’Allemagne et l’Autriche. Le gouvernement évoque, même, la mise en place au niveau de ladite zone de camps où seraient accueillis les réfugiés désirant se rendre aux Pays-Bas, en Belgique ou en Allemagne.