"On va réduire nos effectifs à 8.600 et ensuite on verra à partir de là", a déclaré le président américain lors d’une interview sur la radio de Fox News. "Nous allons toujours avoir une présence" en Afghanistan, a-t-il ajouté.
Entre 13.000 et 14.000 militaires américains sont actuellement déployés dans ce pays où les Etats-Unis sont intervenus en 2001 pour traquer le réseau jihadiste Al-Qaïda, responsable des attentats du 11-Septembre, et déloger les talibans alors au pouvoir à Kaboul.
Depuis, les talibans n’ont jamais cessé leur insurrection et les forces américaines ont atteint jusqu’à 98.000 soldats au plus fort des combats, en 2011.
Le milliardaire républicain a également assuré qu’en cas de nouvelle attaque contre les Etats-Unis ourdie depuis l’Afghanistan, Washington reviendrait "avec une force" plus importante "que jamais auparavant".
Donald Trump s’est engagé à tourner la page de cette "guerre sans fin". Les Etats-Unis mènent depuis un an des négociations directes inédites avec les talibans, qui sont entrées dans leur dernière ligne droite à Doha, au Qatar.
Au coeur de l’accord négocié, un retrait militaire plus ou moins important des Américains, avec un calendrier à la clé, en échange de l’engagement des insurgés à faire en sorte que les territoires qu’ils contrôlent ne soient plus utilisés par Al-Qaïda ou d’autres groupes "terroristes".
Des négociations de paix interafghanes doivent aussi s’ouvrir dans la foulée d’un éventuel accord entre Washington et les talibans.
Le président américain a insisté sur le fait que le retrait ne serait pas total, avec le maintien d’une force capable de fournir "des renseignements de haut niveau". "Il faut maintenir une présence", a-t-il dit.