Les 26 investissements industriels dans le secteur de l’automobile feront du Maroc une « grande plateforme d’exportation » (DG Renault-Maroc)

Sous la présidence du roi Mohammed VI, le Maroc a signé lundi à Casablanca une série de conventions d’investissement avec des constructeurs automobiles français pour le développement d’un tissu d’équipementiers automobiles représentant plus d’un milliard d’euros d’investissements.

Ces conventions portent sur l’implantation de 26 usines de sous-traitants, principalement pour le compte des groupes français Renault et PSA Peugeot Citroën, pour des investissements d’"1,23 milliard d’euros" et la création de "11.568 emplois directs", a annoncé le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, à Casablanca (ouest).

Les 26 investissements industriels dans le secteur de l’automobile, feront du Maroc une grande plateforme d’exportation, a déclaré lundi Marc Nassif, Directeur général du Groupe «Renault-Maroc».

«Il y a toute une équipe de fournisseurs internationaux qui va s’installer, ce qui participera au renforcement de l’ensemble des écosystèmes de l’automobile et fera du Maroc ce que le Royaume l’est déjà pour nous, une grande plateforme d’exportation au service du groupe», a indiqué M. Nassif dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de lancement des 26 investissements industriels dans le secteur de l’automobile.

"C’est un grand jour pour le Maroc et pour le Groupe Renault dont les histoires sont fortement associées", a poursuivi M. Nassif, rappelant que Renault avait passé le cap d’un million de véhicules produits par l’usine de Tanger et que l’usine de SOMACA produira cette année plus de 75.000 véhicules.

Le roi a présidé, lundi au palais royal de Casablanca, la cérémonie de lancement de 26 investissements industriels dans le secteur de l’automobile, d’un montant global de 13,78 milliards de dirhams (1,23 milliard d’euros).

Ces nouveaux investissements attestent du positionnement affirmé du secteur industriel du Royaume sur des activités à haute valeur ajoutée, ainsi que de la confiance d’opérateurs internationaux de renom dans le programme industriel national. Ils attestent aussi du changement de dimension industrielle à l’œuvre dans le Royaume qui migre ostensiblement vers un modèle économique solide confortant sa marche vers le concert des nations émergentes.

Sur les 26 investissements, six projets s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de l’Ecosystème Renault qui développe une plateforme mondiale d’approvisionnement depuis le Royaume. Grâce à la structuration de cet écosystème d’envergure, le constructeur s’approvisionne actuellement en pièces usinées à hauteur d’un milliard d’Euro par an à partir du Maroc et atteint un taux d’intégration locale de 55%.

Treize investissements seront réalisés dans le cadre de l’Ecosystème PSA Peugeot qui impulse un nouveau développement pour l’ensemble de la filière et participe à faire émerger un pôle industriel d’excellence à Kénitra. Cinq autres investissements s’inscrivent dans le cadre des activités de l’Ecosystème "câblage et connectique", lancé en octobre 2014 et enfin deux investissements se déploieront dans le cadre de l’Ecosystème Valeo.

Ces écosystèmes ont permis la création de plus de 80.597 emplois, soit 90% de l’objectif à horizon 2020. Ils ont généré en 2016, un chiffre d’affaires à l’export de 60 milliards de dirhams, soit une hausse de 50% par rapport à 2014.

L’industrie automobile incarne pleinement le résultat tangible de la stratégie industrielle du Royaume. Elle est désormais enracinée et son empreinte s’étend chaque jour davantage.

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