Législatives françaises: le parti du président Macron arrive largement en tête

Le parti centriste d’Emmanuel Macron arrivait largement en tête dimanche au premier tour des législatives françaises marquées par une abstention très forte mais permettant au nouveau président d’espérer une écrasante majorité à l’Assemblée pour soutenir ses réformes.

Le mouvement présidentiel, La République En Marche (LREM) et ses alliés centristes raviraient dimanche prochain entre 390 et 445 des 577 sièges de l’Assemblée nationale, très nettement au-dessus de la majorité absolue (289 élus), selon les premières estimations par sièges des instituts de sondage à 18H00 GMT,

Un score retentissant pour ce mouvement qui n’existait pas il y a encore un an, et qui s’accompagne d’un net recul des partis traditionnels de gauche et de droite se partageant le pouvoir en France depuis 60 ans.

La droite, qui espérait en début de campagne priver le président Macron de majorité, terminerait avec 80 à 132 élus. A gauche, le Parti socialiste du président sortant François Hollande, qui contrôlait la moitié de l’Assemblée sortante, s’effondrerait autour de 15 à 40 sièges, enregistrant une débâcle historique.

Camouflet également pour le parti d’extrême droite Front national, dont la patronne Marine Le Pen s’était hissée il y a un mois au second tour de la présidentielle contre Emmanuel Macron: il obtiendrait seulement 1 à 10 sièges. Ce chiffre n’est pas suffisant pour constituer un groupe parlementaire comme en 2012, quand le FN avait obtenu 2 sièges avec un score de 13 à 14%.

La gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon (France Insoumise), obtiendrait, elle, 10 à 23 fauteuils, communistes inclus.

Emmanuel Macron a besoin d’une solide majorité pour asseoir sa politique de réformes sociales-libérales : moralisation d’une vie politique minée par les affaires, assouplissement du droit du travail — au risque de s’attirer les foudres des syndicats — ou encore réduction des déficits publics, pour se conformer aux règles européennes.

Quelque 7877 candidats, dont un peu plus de 42 % sont des femmes, se disputent 577 sièges. Le renouvellement est assuré avec près de 40 % des députés sortants qui ne se représentent pas, après l’entrée en vigueur de la loi sur le non-cumul des mandats.

Avec AFP

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