Face à ce silence coupable de la part d’une ministre appartenant au PJD, la société civile s’est mobilisée au Maroc pour exiger la démission de Bassima Hakkaoui incapable de montrer le moindre signe de solidarité et d’empathie avec des jeunes filles victimes d’horribles viols dont les images scandaleuses sont publiées sur la toile.
Bassima Hakkaoui est une récidiviste. Ce n’est pas la première fois qu’elle se fait épingler par des personnalités de la société civile sur son silence et son inaction qui frisent la compréhension d’actes aussi vils et horribles que le viol de jeunes filles . Et nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les vraies raisons de ce silence vécu par toutes les femmes marocaines comme un supplice supplémentaire aux tragédies des viols déjà insupportables.
Comment cette ministre peut-elle défendre valablement les droits des femmes et leur dignité alors qu’elle n’a pas dit un mot sur les sévices subis par la défunte Hanane? Quant à sa compassion avec la famille, il ne faut même pas y penser. La violence contre les femmes est un crime. Se taire c’est s’en faire complice.
Face à ce qui est considéré par beaucoup comme une grande faute politique, des animateurs de la société civile marocaine exigent avec beaucoup de fermeté, de conviction la démission de Bassima Hakkaoui, ce qui serait pour certains le meilleur cadeau pour le mouvement féministe marocain.