Le siège de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo détruit par un incendie criminel

Un incendie s’est déclaré dans les locaux parisiens de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo dans la nuit de mardi à mercredi sans faire de victimes, alors que le magazine publie un numéro renommé "Charia Hebdo".

Le journal, rebaptisé pour l’occasion "Charia Hebdo", avait décidé de faire du prophète Mahommed le "rédacteur en chef" de son numéro de mercredi, afin de "fêter la victoire" du parti islamiste Ennahda en Tunisie.

L’incendie, qui s’est déclenché "aux alentours de 01H00 du matin", est "maîtrisé et n’a fait aucun blessé", a-t-on indiqué de source policière.

"Il n’y a pas d’interpellation", a-t-on ajouté, tout en évoquant un jet de "cocktail molotov" pour expliquer l’origine de l’incendie. "L’enquête devra le confirmer", a-t-on souligné.

Le site internet de l’hebdomadaire, qui doit publier mercredi un hors-série intitulé "Charia Hebdo" avec en une un portrait du prophète Mahommed, a été piraté.

Vers 08h00, la page d’accueil du site faisait apparaître une photographie d’une mosquée et un verset du coran traduit en Anglais.

Les locaux de Charlie Hebdo abritent notamment la rédaction, le service de fabrication des maquettes, des bureaux et des stocks merchandising.

La police judiciaire a été saisie pour en déterminer l’origine et les circonstances.

L’ancien directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, poursuivi pour "injures raciales" après la publication en 2006 de trois caricatures du prophète Mahommed, a été acquitté par le tribunal correctionnel de Paris en 2007.

Sa relaxe a été confirmée en 2008 par la cour d’appel de Paris.

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