Le chef de la diplomatie américaine a fait mercredi en fin d’après-midi un crochet par la base de Ramstein (ouest de l’Allemagne)où il s’est entretenu avec des officiers de ce déplacement africain.
"Le but est d’aligner les efforts (du département d’Etat et du ministère de la Défense) dans la région", a indiqué à des journalistes R.C. Hammond, l’un des plus proches conseillers de M. Tillerson.
Ces dernières années, l’activité militaire américaine en Afrique s’est notablement accrue, avec des missions d’entraînement de troupes locales et des combats contre les islamistes dans plusieurs pays.
Au détriment, selon certains, des efforts diplomatiques déployés pour soutenir des pays africains alliés, alors que l’attention médiatique est focalisée sur les combats en Afghanistan, en Irak ou en Syrie. (Avec afp)
Mais la réalité de l’engagement américain sur le continent s’est brutalement imposée en octobre dernier, lorsque des insurgés ont tué quatre soldats américains lors d’une embuscade au Niger.
Avant Ramstein, Rex Tillerson avait fait halte à Vienne et Bruxelles, où il a démenti, visiblement excédé, les rumeurs sur sa démission et son remplacement par le chef de la CIA, Mike Pompeo.
Des rumeurs persistantes sur les relations tendues entre Tillerson et le président Donald Trump ont réémergé la semaine passée, des médias américains rapportant, selon des sources anonymes, que le chef de la diplomatie américaine partirait dans les semaines à venir.
"C’est une histoire qui n’arrête pas de revenir toutes les six semaines, et je dirais qu’il faut que vous tous obteniez de nouvelles sources, parce que cette histoire est toujours fausse", a rétorqué Rex Tillerson.