Le roi du Maroc demande au MNLA de « rester ouvert au dialogue » avec Bamako (MNLA)

Le roi du Maroc Mohamed VI demande au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue malienne) de "rester ouvert au dialogue politique" avec Bamako, indique un communiqué de ce mouvement transmis samedi à l’AFP.

Le MNLA "informe l’opinion nationale de l’Azawad (nord du Mali) et l’opinion internationale qu’une délégation" de ce mouvement, "présidée par son secrétaire général, Monsieur Bilal Ag Chérif, a été reçue en audience ce vendredi 31 janvier par sa Majesté le Roi Mohamed VI du Maroc", indique ce communiqué.

Le dirigeant marocain "a demandé à la délégation du MNLA de continuer à rester ouvert au dialogue politique. La délégation du MNLA a réaffirmé (au roi du Maroc) toute sa disponibilité et son attachement à une solution politique durable au conflit" entre ce mouvement et le gouvernement malien.

Le MNLA a récemment, à Alger, claqué la porte d’une rencontre "exploratoire" entre différents groupes armés du nord du Mali, organisée par le gouvernement algérien.

Le gouvernement malien a signé en juin 2013 avec les groupes armés du nord du nord du Mali les accords de Ouagadougou, qui ont permis l’organisation de l’élection présidentielle sur tout le territoire, mais ils tardent à être appliqués.

Les rebelles touareg ont été des alliés des islamistes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012, avant qu’une intervention internationale, dirigée par la France et toujours en cours, ne chasse les jihadistes des grandes villes de cette partie du pays.

Interrogé samedi par l’AFP au sujet de la rencontre entre Mohamed VI et des responsables rebelles touareg, un ministre malien, qui s’est exprimé sous le sceau de l’anonymat, a déclaré que "le Maroc est un important allié du Mali dans la région. Ce n’est donc pas du tout étonnant que le roi (Mohamed VI) aide aussi de son côté à apaiser la situation dans le nord du Mali".

Le dirigeant marocain a été en septembre 2013 invité d’honneur d’une cérémonie marquant le début du quinquennat du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, élu à l’issue de l’élection présidentielle de juillet-août.

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