Le respect des droits de l’homme, une obligation juridique plutôt qu’un choix politique (Quai d’Orsay)

La France a réaffirmé l’universalité des droits de l’homme, soulignant que le respect de ces droits ne relève pas du choix politique mais d’une obligation juridique.

Ce sont des engagements à vocation universelle, des principes de droit garantis par des déclarations solennelles ou des traités juridiquement contraignants, a affirmé le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères à l’occasion de la célébration, ce lundi, du 70ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

L’anniversaire de cette Déclaration, adoptée à Paris le 10 décembre 1948, est l’occasion de rappeler que les droits de l’Homme doivent être défendus et renforcés partout dans le monde, a indiqué la même source en observant le «contexte préoccupant» dans lequel intervient cette célébration.

Le Quai d’Orsay a fait état à ce propos de la multiplication des violations graves dans les zones de conflit et du rétrécissement considérable de l’espace accordé aux libertés et à la société civile dans de nombreux pays.

Dans l’enceinte même des Nations unies, certains Etats en viennent à questionner la primauté et l’universalité des droits de l’Homme, a-t-il fait remarquer en réitérant le ferme engagement de la France pour la défense de l’universalité et de la primauté des droits de l’Homme.

Plus que jamais, il faut rappeler les principes établis par la Déclaration de 1948, socle des multiples instruments internationaux que les Etats membres des Nations Unies ont signés et qu’ils ont dès lors l’obligation de mettre en œuvre, a insisté le ministère français.

Plus que jamais, il faut donner la parole à ceux qui, au péril de leur liberté, de leur sécurité ou de leur vie, sont engagés dans la défense des droits de l’Homme, a-t-il ajouté.

A l’occasion de cette célébration, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères organise, dans l’après-midi, un événement réunissant d’éminents acteurs de la défense des droits de l’Homme qui viendront témoigner de leur combat, incarnant par la diversité de leurs engagements l’universalité de la Déclaration de 1948.

En clôture des débats, le chef de la diplomatie française, M. Jean-Yves Le Drian devrait annoncer les grandes orientations d’une nouvelle stratégie internationale de la France en matière de droits de l’Homme qui sera préparée en consultation avec la société civile.

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