Le régime en Algérie mène le pays à la dérive (partis)

Le système mis en place en Algérie depuis l’indépendance « mène le pays à la dérive et ne prête guère à l’optimisme », a déploré le premier Secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Hadj Djillani.

Intervenant jeudi à Oran devant les élus de différentes fédérations et les militants, M. Djillani s’est indigné du fait que "le rêve par le peuple algérien de construire une Algérie démocratique sociale conformément à la proclamation du 1er novembre et aux résolutions du congrès de la Soummam s’est transformé en cauchemar qui dure depuis plus d’un demi-siècle".

"La situation politique, économique et sociale de l’Algérie d’aujourd’hui n’est que le résultat de ce système qui perdure depuis la confiscation du droit du peuple algérien à l’autodétermination", dit-il.

Le parti estime que "l’anniversaire de l’indépendance devait être l’occasion de présenter un bilan sur la gestion du pays, et non la promotion de réformes imposées et qui ont échouées au point de mettre en péril l’avenir du pays et des générations futures". "Le pouvoir mène le pays vers une dérive qui engendrerait des conséquences dangereuses sur son indépendance économique, sur ses ressources, son unité, sa stabilité et sa souveraineté", met-il en garde.

Sur le plan économique, le FFS relève que le pouvoir ne veut pas tirer les leçons de "sa gestion désastreuse des affaires du pays", en arguant qu’"au lieu de louer des réalisations qui ne répondent aucunement aux aspirations du peuple, les décideurs auraient dû présenter des bilans crédibles et objectifs».

Pour sa part, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) considère, dans une déclaration sanctionnant les travaux de la réunion de son Bureau exécutif, que "la course au pouvoir en dehors des cadres démocratiques engendre des conflits stériles et dévastateurs pour le pays, ses potentialités et sa souveraineté et rend les institutions de l’Etat otages des clans rivaux".

Evoquant l’échéance électorale de 2019, le parti d’Abderrazak Mokri estime que "l’élection présidentielle constitue une grande chance, voire l’unique chance pour réaliser le consensus national tant souhaité", et non pas "une occasion pour rééditer l’échec (…) avec des surenchères du cinquième mandat ou la lutte pour le pouvoir en dehors des cadres démocratiques".

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