"Nous avons analysé la situation et pris la décision de ne pas reconnaître ce gouvernement intérimaire du Brésil parce qu’il y a une manipulation politique" a affirmé le président lors d’un discours dans le cadre de son programme de gouvernement "Gouverner avec le peuple", prononcé à Izalco, ville située à l’est de la capitale San Salvador.
Salvador Sanchez Ceren a également indiqué qu’il avait pris la décision de rappeler l’ambassadrice du Salvador au Brésil, Diana Marcela Vanegas, qui avait reçu en outre instruction de ne participer à aucune cérémonie officielle du gouvernement de Michel Temer.
Le président Sanchez Ceren a considéré que la destitution de Mme Roussef, s’apparentait à ce qui "autrefois, en Amérique latine, il y a de nombreuses années étaient des coups organisés par les militaires, des coups d’Etat militaires", et qu’"ici, il s’agit d’une destitution par le Parlement, par le Sénat".
La présidence salvadorienne s’était indignée dans un communiqué de la destitution de Mme Roussef par le Sénat et d’"assister, malheureusement" à des événements aux allures de coup d’Etat".