Le président du CNDH qualifie de « pionnière » la 2ème phase d’intégration des migrants en situation irrégulière au Maroc

Pour le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Driss El Yazami, la deuxième phase d’intégration des migrants en situation irrégulière au Maroc est une initiative « pionnière à plusieurs égards.

Cette phase intervient dans un contexte international marquée par l’accroissement de la migration Sud-Sud, a indiqué mercredi M. El Yazami dans une déclaration à la presse au terme d’une réunion de la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, conformément aux hautes instructions royales.

Notant que plus du 50 % du mouvement migratoire dans le monde est opéré entre les pays du Sud, le président du CNDH a souligné que le Maroc joue en ce sens un "rôle fondamental".

Les deux phases de l’opération de régularisation et d’intégration des migrants au Maroc sont marquées par l’association de la société civile et des associations de migrants, a-t-il dit, précisant que la situation de plus de 25 associations de migrants a été régularisée.

Ces associations, a-t-il poursuivi, seront associées au même titre que les ONG marocaines et les syndicats œuvrant dans le domaine migratoire aussi bien au niveau des commissions préfectorales et provinciales que de la commission nationale de suivi.

Selon un communiqué de la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, des bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation au titre de la deuxième phase d’intégration des migrants en situation irrégulière au Maroc, seront ouverts dès le 15 décembre au niveau de chaque province et préfecture du Royaume et mobiliseront les ressources humaines et logistiques appropriées nécessaires à la réussite de cette opération.

Une Commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme, sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, "afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires", a indiqué la commission nationale qui a arrêté les modalités de lancement et de mise en œuvre de cette deuxième phase d’intégration "dans le cadre d’une démarche humaniste, respectueuse des droits de l’Homme et protectrice des catégories vulnérables".

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