Lors d’un meeting tenu à l’occasion du 8 mai 1945, Mokri avait considéré que ces crimes sont "le pire génocide perpétré par le colonialisme contre le peuple algérien et l’humanité toute entière".
Les relations entre Alger et Paris se sont crispées ces derniers temps. Des voix ont accusé la France de comploter contre l’Algérie. Pour preuve, disent-ils, le tweet du Premier ministre français accompagné d’une photo le montrant avec le président algérien Bouteflika, très affaibli et le regard hagard.
Hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s’est empressé de dénoncer les propos de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, à Tizi Ouzou (Kabylie). Ce dernier aurait déclaré que «60% des visas délivrés par son ambassade aux Algériens vont aux habitants des wilayas de la Kabylie et que 50 % des étudiants algériens en France sont issus de cette même région».
Pour le ministre algérien, l’ambassadeur de France ne souhaite rien d’autre que la partition de l’Algérie.
Ce vendredi, c’est autour de l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, de se prendre à la France liant les dernières informations sur les comptes de sa femme révélées dans « Panama papers » à ses propos sur les investissements français.
« Il suffit que je dise une petite vérité sur les investisseurs français en Algérie pour que la déferlante sans retenue noie les médias de leur paternalisme néo-colonialiste », a dit l’ancien ministre de l’Énergie.
« Le fait que l’Algérie a multiplié ses partenaires commerciaux a embêté certains lobbies français (…). La France manœuvre après avoir perdu ses avantages en Algérie », avait-il déclaré, le 21 avril, à Ennahar TV.