Le préfet de police de Paris dénonce des violences « sans précédent »

Une "violence extrême et inédite". Voici comment Michel Delpuech, le préfet de police de Paris a décrit la journée de manifestation des gilets jaunes ce samedi à Paris.

Selon lui, il s’agissait de "violences d’une gravité sans précédent". Au total, 412 personnes ont été interpellées, "un niveau jamais atteint dans les dernières décennies", a ajouté M. Delpuech lors d’une conférence de presse, en déplorant une "violence extrême et inédite" contre les forces de l’ordre avec "des jets de marteaux", de "billes en acier" ou de "gros boulons".

Au total "249 feux" ont été recensés par les pompiers, visant "112 véhicules, 130 mobiliers urbains" et "six bâtiments", a-t-il énuméré, précisant que "le recensement complet des dégâts est en cours". Déplorant des "violences délibérées" commises par des personnes "désireuses d’affronter les forces de l’ordre" et "d’en découdre", Michel Delpuech a indiqué que parmi elles se trouvaient "des groupuscules d’extrémistes d’ultra-droite et d’ultra-gauche".

Mais il y avait aussi "un très grand nombre de manifestants portant un gilet jaune" et qui n’ont pas hésité par "désinhibition" ou un effet d’"entrainement", "à se livrer eux aussi à des violences injustifiables", a-t-il dit. "On ne peut se revendiquer d’un mouvement qui se veut pacifique et venir sur le pavé parisien avec un comportement qui est inacceptable", a-t-il fait valoir.

Parmi les 378 personnes placées en garde à vue se trouvent ainsi "beaucoup d’hommes majeurs", âgés "de 30 à 40 ans", "venant souvent de province, insérés socialement" et "venus pour en découdre avec les forces de l’ordre", a estimé le procureur de Paris Rémy Heitz.

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