Le plan d’autonomie, unique espoir pour un règlement définif de la question du Sahara (Pte ONG américaine)

Pour Kathryn Cameron Porter, présidente d’une ONG américaine de défense des droits de l’homme, le plan d’autonomie proposé par le Maroc est l’unique espoir pour parvenir à un règlement définitif de la question du Sahara.
La proposition d’autonomie est à même de permettre aux femmes et aux hommes de la région de faire entendre leurs voix et décider librement de leur avenir, a souligné Kathryn Cameron Porter, qui est aussi fondatrice du Caucus des droits de l’homme au Congrès des Etats-Unis.

La présidente du Leadership Council for Human Rights (LCHR), qui se trouvait à Oslo, a précisé que sa présence en Norvège vise à attirer l’attention sur le sort des séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, notamment parmi les femmes qui subissent, a-t-elle dit, toutes sortes de sévices et de souffrances de la part d’un régime totalitaire d’une ère révolue.

"Je veux faire écho des atrocités dans les camps à l’égard des femmes et des enfants et dénoncer aussi le détournement des aides humanitaires révélé au grand jour par le rapport de l’Union européenne", a ajouté Mme Porter qui a rappelé avoir visité les camps à plusieurs reprises et parlé longuement aux femmes qui lui ont confié leur calvaire.

L’experte américaine a par ailleurs tiré la sonnette d’alarme sur les risques sécuritaires de la persistance à vouloir faire perdurer le conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara.

La question sécuritaire doit être une priorité et l’entêtement à vouloir créer un micro Etat ne pourra qu’engendrer le chaos , a-t-elle prévenu en rappelant que le Maroc est d’un "grand apport" en termes d’identification et de confrontation des dangers du terrorisme tandis que les camps de Tindouf ne contribuent qu’à faire perdurer l’instabilité en Afrique du nord et au-delà.

"J’espère qu’une solution sera trouvée dans un avenir proche et que les parties qui hypothèquent l’avenir du Maghreb reviennent à la raison", a en outre plaidé la présidente de l’ONG US.

Cette militante de longue date des droits de l’Homme, qui dit assister chaque année au Forum de la liberté à Oslo, n’a pas manqué, par ailleurs, d’exprimer étonnement et incompréhension face à l’absence des conditions élémentaires d’un réel débat lors d’une récente rencontre à Oslo censée porter sur la question du Sahara.

La rencontre a été réduite, a-t-elle déploré, en tribune pour les seuls pro-polisario, en violation des principes de la démocratie et de la libre expression requis dans un pays comme la Norvège.

Au lieu de donner libre cours à des fictions véhiculées par des personnes n’ayant aucun lien avec la région, elle a estimé indispensable d’éclairer l’opinion publique sur les dimensions de ce conflit et ses implications humanitaires, dont les premières victimes restent les femmes et les enfants qui croupissent dans les camps.

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