Ali Gomaa, qui a confié s’être rendu à Jérusalem-Est pour la première fois, s’est attiré les foudres des islamistes radicaux hostiles à toute initiative susceptible de reconnaÂŒtre le contrôle d’Isra‰l sur la ville.
Lors d’un vote dimanche, le parlement égyptien, dominé par la confrérie islamiste des Frères musulmans, a réclamé des excuses et la démission du grand mufti.
Ali Gomaa a déclaré sur son compte Twitter qu’il était entré dans Jérusalem par la Jordanie puis la Cisjordanie, non par la partie israélienne. Il a dit avoir prié à la mosquée Al Aksa, l’un des lieux saints de l’islam, dans la vieille ville.
Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale d’un futur Etat, a été capturée par Isra‰l à la Jordanie lors de la guerre de 1967. L’Etat hébreu considère Jérusalem comme sa capitale une et indivisible.
Les responsables religieux égyptiens, y compris les membres de l’église chrétienne copte, ont longtemps refusé de se rendre à Jérusalem pour protester contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Sur Twitter, Ali Gomaa a déclaré que sa visite n’avait rien d’officiel et son porte-parole a déclaré qu’elle ne constituait pas une "quelconque reconnaissance de l’Etat sioniste".