"J’appelle à la fin de la violence et à une solution pacifique et démocratique de la crise", a déclaré le pape à la fin de la prière de l’Angelus sur la place Saint-Pierre à Rome.
"J’assure de mes prières ce pays bien-aimé et j’exprime ma proximité aux familles qui ont perdu leurs enfants dans les rues", a-t-il dit.
L’opposition au président vénézuélien Nicolas Maduro a marqué samedi dans la rue trois mois de manifestations quasi-quotidiennes. Vendredi, quatre personnes sont mortes lors de manifestations à Barquisimeto, une ville à 350 km à l’ouest de Caracas.
Le mouvement de colère populaire survient dans un contexte d’effondrement économique du pays pétrolier, ruiné par la chute des cours du brut, ce qui se traduit par de graves pénuries et une inflation galopante.
Le pape a manifesté publiquement à plusieurs reprises sa préoccupation à propos du Venezuela, assurant fin avril que le Saint-Siège était disposé à intervenir comme "facilitateur" face à la crise mais "avec des conditions claires".
Huit pays latino-américains, dont le Brésil et l’Argentine, avaient soutenu cette proposition, refusée par l’opposition vénézuélienne réclamant des "garanties" sur les modalités du dialogue.
Un dialogue politique sous l’égide du Vatican entre pouvoir et opposition avait échoué fin 2016.
Avec AFP