Le nouveau visage des services secrets algériens à la « une »

Le visage du nouveau patron des services secrets algériens, le général Atamne Tartag, s’affichait lundi à la "une" de la presse, une rupture avec son énigmatique prédécesseur dont le portrait n’a été découvert qu’après son limogeage en septembre.

Le général Tartag, en costume et cravate, s’est laissé photographier dimanche dans un hôtel d’Alger où il a assisté à une réunion des chefs de la police africains.

Le quotidien Liberté titre sur Tartag, "l’anti-Toufik", le pseudonyme du général Mohamed Mediene qui a dirigé le Département du Renseignement et de la sécurité (DRS) pendant 25 ans et qui ne se montrait jamais.

"Le DRS sort de l’ombre et, symboliquement, se déleste de son image de corps invisible qui a fondé sa mythique réputation", écrit Liberté.

Le général Tartag, longtemps l’un des principaux adjoints du général Toufik, "met fin à la légende de l’homme fantôme", observe de son côté En-Nahar en annonçant que le nouveau patron du DRS fera des apparitions publiques régulières et animera même des conférences de presse.

Le nouveau patron du DRS "met fin à la légende du général Toufik", confirme Ech-Chourouq. Ce journal se demande s’il s’agit "d’une nouvelle stratégie" des services secrets objets d’une restructuration visant à diminuer leur pouvoir d’"Etat dans l’Etat".

Deux anciens chefs de ce service viennent d’être condamnés par la justice militaire à des peines de cinq ans et trois ans de prison. Le général Abdelkader Ait-Ouarabi dit Hassan, ancien chef de la lutte anti-terroriste, est en détention alors que le général Medjdou Kehal, ancien directeur de la sécurité du chef de l’Etat, est laissé en liberté en attendant le résultat de son pourvoie en cassation.

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