Le monarchie renforce la capacité réactive du Maroc (Fassi Fihri)

La monarchie, garante de l’unité nationale et de l’identité marocaine, permet au Maroc de renforcer « sa capacité de transmission, d’écoute et de réactivité », a déclaré, lundi à Paris, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.

Le monarchie renforce la capacité réactive du Maroc (Fassi Fihri)
Avec les réformes annoncées dans le discours royal du 9 mars, le Maroc ambitionne d’"aller encore une fois de l’avant" en la matière, "dans un cadre des plus démocratiques possible", a souligné M. Fassi Fihri, qui était l’invité de la chaîne de télévision France 24.

Ce cadre "extrêmement profond, ambitieux et audacieux", salué par les chancelleries de différents pays, vient consacrer le processus démocratique, lancé au Maroc depuis des années, a-t-il relevé.

"Nous parlons d’un nouveau Maroc en 2011 qui prépare les meilleures structures possibles en termes de modernité, d’équilibre des pouvoirs, de réddition des comptes, de responsabilités de chacun, d’évolution et de développement humain", a-t-il dit.

Il a cité parmi les piliers clés de la réforme constitutionnelle, annoncée par le Roi Mohammed VI, "la consécration de notre identité plurielle, la reconnaissance institutionnelle de l’amazighité" et le chantier de la régionalisation avancée, en plus de l’indépendance de la justice et l’élargissement des pouvoirs du Premier ministre.

Au chantier de la régionalisation avancée, qui était déjà un acquis en termes d’évolution et de transformation, le Roi ajoute "quelque chose encore de plus puissant" en touchant à tous les éléments "de la prise de décision et du contrô le", a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

"Nous croyons que la démocratie doit démarrer sur des bases locales: un changement de la structure, de la mentalité, de la prise de décision, de la capacité à gérer nos propres affaires", a-t-il dit.

Il a mis l’accent sur "la démarche inclusive" engagée aujourd’hui "à un rythme soutenu" pour préparer "le meilleur projet possible" de la réforme, qui sera soumise in fine à la consultation référendaire, "populaire" car "le peuple a le premier et le dernier mot".

Dans le cadre de cette démarche, le dialogue est "ouvert à toutes les forces, politiques, syndicales mais aussi à la société civile et aux jeunes pour élaborer la future constitution", a-t-il précisé, soulignant l’importance de la contribution de tous ces acteurs.

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