Le ministre français des Affaires étrangères se rendra au Burkina « la semaine prochaine »

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, se rendra au Burkina Faso "la semaine prochaine", après la double attaque jihadiste perpétrée vendredi contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées à Ouagadougou.

"Je vais m’y rendre la semaine prochaine pour témoigner notre solidarité à l’égard des personnels de l’ambassade et aussi à l’égard des forces burkinabè, puisque vous savez que l’un des gendarmes qui gardait l’ambassade a été tué", a-t-il déclaré mardi lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.

La double attaque coordonnée vendredi contre l’ambassade de France et l’état-major, une opération sans précédent au Burkina Faso, a fait huit morts et 61 blessés parmi les forces de l’ordre, ainsi que 24 blessés civils, selon un nouveau bilan officiel. Huit jihadistes (et non neuf comme annoncé précédemment) ont été abattus durant l’opération, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda.

Environ 4.000 soldats français sont déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane qui combat les groupes jihadistes dans la région et appuie les forces des pays du G5-Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad).

Jean-Yves Le Drian a également indiqué qu’il se rendrait au Niger la semaine prochaine avec son homologue de l’Intérieur, Gérard Collomb, pour voir comment l’identification de personnes susceptibles de bénéficier du droit d’asile en France se met en place dans les "zones de transit".

L’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) identifie ces réfugiés sur des listes proposées par le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

Le HCR sélectionne les réfugiés sur des critères de vulnérabilité (notamment survivants de torture, femmes exposées à des risques de violences, cas médicaux…) pour qui la réinstallation dans un autre pays offre la meilleure chance de protection. Ils proviennent pour beaucoup de camps de réfugiés où ils ont déjà été identifiés.

Avec afp

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