Le ministre français de l’économie dénonce les écarts de salaires trop importants dans les entreprises

Le ministre français de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a dénoncé, lundi, les écarts de rémunérations trop importants au sein d’une même entreprise, estimant que «le capitalisme auquel nous croyons doit réduire les inégalités».

«Le capitalisme auquel nous croyons doit réduire les inégalités et pas les renforcer, il doit les réduire à l’intérieur des nations, et il doit les réduire entre les nations», a affirmé le ministre lors d’une cérémonie de présentation de vœux à la presse à l’occasion du nouvel an, critiquant le fait que dans une même entreprise, un chef puisse avoir un salaire 200, 250 ou 300 fois supérieur à celui du salaire le plus modeste.

Evoquant par ailleurs la taxation des Géants du numérique, M. Le Maire a précisé que son pays continuerait «à livrer (la) bataille pour une juste taxation ».

En décembre dernier, le ministre avait souligné que la France allait commencer à partir du 1er janvier 2019 à taxer les géants du numérique (Gafa-Google, Apple, Facebook, Amazon, etc.), sans attendre l’adoption de cette taxation au niveau européen.

«La taxe s’appliquera en tout état de cause au 1er janvier 2019 et elle portera donc sur l’ensemble de l’année 2019 pour un montant que nous évaluons à 500 millions d’euros», avait-il affirmé.

Abordant, d’autre part, la situation de l’économie française, le ministre a mis l’accent sur l’importance de la «reconquête industrielle».

«Il y a un lien direct entre la crise que nous connaissons actuellement et la désindustrialisation massive de la France depuis des années et des années, faute de volonté politique et faute de courage», a -t-il dit.

Pour lui, la stratégie du gouvernement vise justement «à retrouver cet esprit industriel, à refonder non seulement des usines, des sites industriels, mais une culture de l’industrie dans notre pays».

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite