« La violence et notamment la violence antisémite existe, il faut la regarder en face », a-t-il dit dans une déclaration à la presse, indiquant que les « organisateurs seraient passibles de sanctions pénales ».
« Les organisateurs ont choisi sciemment d’ajouter de la tension à la tension », a-t-il poursuivi, ajoutant que les deux manifestations précédentes de Paris et de sarcelles ont « donné lieu à des propos et des actes de haine intolérables » .
« Etre républicain, c’est garantir le droit à manifester et prévenir la violence », a estimé M. Cazeneuve, appelant les organisation à renoncer à manifester. "C’est la violence annoncée et parfois promise qui préside à cette interdiction".
Le gouvernement a mobilisé samedi à Paris 20 unités de CRS et de gendarmes mobiles, soit environ 2.000 hommes, pour parer à tout débordement lors d’une manifestation pro-palestinienne maintenue par ses organisateurs malgré son interdiction. Le tribunal administratif de Paris a confirmé vendredi soir cette interdiction ainsi que le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française.