"Ce meurtre prive la Tunisie d’une de ses voix les plus courageuses et les plus libres", a déclaré M. Hollande dans un communiqué de L’Elysée. "La France est préoccupée par la montée des violences politiques en Tunisie et appelle au respect des idéaux portés par le peuple tunisien lors de sa révolution", a-t-il ajouté.
Le président français a salué la mémoire du défunt qui "s’est engagé tout au long de sa vie publique dans les combats pour la liberté, la tolérance et le respect des droits de l’Homme avec cette conviction profondément enracinée en lui que le dialogue et la démocratie doivent être au coeur de la nouvelle Tunisie".
"C’est ce message d’unité et de rassemblement des Tunisiens en faveur des libertés fondamentales que les assassins de M. Chokri Belaid ont souhaité briser", a déploré Hollande qui, "dans ces circonstances douloureuses", exprime "au nom de la France", sa solidarité avec la famille du défunt et ses proches.
Chokri Belaid, 48 ans, a été assassiné mercredi matin devant son domicile à Tunis. Selon son épouse, il a été touché par deux balles alors qu’il sortait de chez lui.