Le marché de l’esthétique médicale tiré par les traitements non chirurgicaux

Le marché mondial de la médecine et de la chirurgie esthétiques a progressé de 8,3% l’an dernier, à 8,5 milliards d’euros, tiré par la croissance de la clientèle asiatique et par les traitements non chirurgicaux, selon une étude publiée vendredi.

En dépit d’un "environnement économique difficile", cette croissance devrait se maintenir jusqu’en 2020, permettant au secteur d’atteindre 11,9 milliards d’euros, estime cette étude publiée à l’occasion d’un congrès annuel de la profession à Paris, l’IMCAS (International Master Course on Aging Skin).

La zone Asie-Pacifique, qui représente déjà 22% du total, devrait croître plus rapidement (de 12% par an en moyenne). Elle dépasserait ainsi le poids de l’Europe en 2020, avec un quart du marché, contre 23% pour le Vieux continent.

Le secteur profite en particulier des interventions non chirurgicales, moins invasives, plus rapides et présentant moins de risques de complications.

Le remodelage corporel (injections ciblées de graisse, notamment) et les injections de toxines (type Botox) et d’acide hyaluronique (AH) sont "les segments de marché les plus dynamiques", avec des croissances moyennes estimées à 16,3% et 8,3% par an respectivement d’ici 2020, selon l’IMCAS.

Les injections de toxines et d’AH, utilisées principalement pour "rajeunir" l’aspect du visage, représentent à elles seules plus du tiers du secteur (38%).

Du côté des chirurgies, l’augmentation mammaire reste la première intervention dans le monde, mais elle ne devrait plus progresser que de 2,2% par an en moyenne. Viennent ensuite la liposuccion, la chirurgie des paupières, l’abdominoplastie et la chirurgie du nez.

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