Le jumelage institutionnel Maroc-UE favorise l’interaction avec les grandes démocraties (M. El Malki)

Le projet de jumelage institutionnel Maroc-Union Européenne "Appui à la Chambre des Représentants" a favorisé l’interaction avec les grandes démocraties et renforcé les bases d’une coopération parlementaire solide, a souligné, lundi à Rabat, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.

Ce jumelage visant à soutenir la Chambre des représentants dans l’exercice de ses attributions, renforcées à la suite de l’adoption de la constitution de 2011, a permis l’échange des expériences et le partage de bonnes pratiques avec les institutions des grandes démocraties, dont l’Assemblée nationale française, la Chambre des communes britannique, la chambre des représentants de Belgique, le Bundestag allemand et le parlement hellénique, a indiqué M. El Malki, lors du séminaire de clôture de ce projet.

Ce projet a permis l’élaboration et la publication des guides de référence adaptés au contexte marocain, le renforcement des capacités en matière de rédaction législative et de démocratie participative, la promotion de l’approche genre dans l’action parlementaire et la diplomatie parlementaire et la consolidation des mécanismes du contrôle de l’action gouvernementale et de l’évaluation des politiques publiques, a-t-il précisé.

Les résultats importants de cette coopération parlementaire doivent être consacrés, préservés et renforcés, a-t-il insisté, appelant les partenaires européens à s’ouvrir sur les parlements africains afin de les faire bénéficier de cette expérience enrichissante sur tous les plans.

Mettant en avant la profondeur des relations unissant le Maroc et l’UE, M. El Malki a affirmé que ce jumelage renforce l’engagement du Maroc en faveur de la consolidation de la démocratie, l’édification de l’Etat de droit et l’implication des citoyens dans la chose publique.

Dans ce sens, il a relevé que la Chambre des représentants s’est engagée dans un chantier de réforme de l’administration parlementaire, notant que cette institution est en train d’élaborer un nouveau plan stratégique en harmonie avec ses nouvelles attributions, tout en préservant les acquis en matière d’évaluation des politiques publiques.

En application des dispositions de la constitution, le Maroc oeuvre pour l’adaptation de sa législation nationale aux conventions internationales et la mise en oeuvre d’un projet visant le rapprochement des législations marocaines en matière d’économie, de services, du droit de travail et de protection des données personnelles aux législations européennes en vue de faciliter les échanges et les investissements, a-t-il soutenu.

Il a, ainsi, rappelé que ces mesures s’inscrivent dans le cadre du statut avancé du Maroc auprès de l’UE et du processus de réforme qu’a connu le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, consolidant le rôle des institutions et renforçant la stabilité du Royaume.

S’étalant sur une durée de 24 mois (2016-2018) et financé par l’UE, ce projet, qui a pris la forme de jumelage entre la Chambre et l’Assemblée nationale française, partenaire sénior, la Chambre des communes britannique, partenaire junior, ainsi que d’autres parlements européens (chambre des représentants de Belgique, Bundestag allemand et parlement hellénique), a permis d’appuyer l’action parlementaire et de renforcer les capacités administratives de la Chambre des représentants.

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