Le groupe terroriste AQMI demeure un sujet de « préoccupation » pour Washington

Le groupe terroriste dénommé Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI) demeure un sujet de « préoccupation » pour l’Administration américaine, a affirmé mercredi le sous secrétaire d’Etat US aux affaires africaines, Johnnie Carson.

Le groupe terroriste AQMI demeure un sujet de
"Nous avons observé durant les deux dernières années et demi l’activité grandissante au Sahel d’AQMI, qui a assassiné des ressortissants français en Mauritanie et kidnappé des citoyens britanniques, suisses et allemands au Niger avant de les acheminer au Mali", a souligné ce haut responsable américain lors d’une conférence de presse donnée à Washington.

Johnnie Carson a saisi cette occasion pour appeler les pays de la région à considérer comme une "menace commune" le danger que constitue Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique, dénomination que porte le "Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat", (GSPC) depuis son allégeance à Al Qaeda.

Ce groupe terroriste, a-t-il d’autre part relevé, "ne reconnait pas de frontières nationales" quand il s’adonne aux trafics des armes et des êtres humains, appelant les pays de la région à se concentrer "ensemble" sur cette menace.

Robert Godec, coordinateur adjoint de la lutte anti-terroriste au Département d’Etat US, avait récemment soutenu qu’"AQMI pose la plus grande menace à la région du Maghreb et au Sahel et constitue aussi une menace réelle et immédiate aux ressortissants américains et occidentaux en général", a-t-il soutenu.

"Nombre de citoyens européens ont été ou sont encore entre les mains des militants terroristes d’Al-Qaeda au Maghreb Islamique", a-t-il dit.

Un récent rapport du Centre international des études sur le terrorisme relevant de l’Institut de recherche américain Potomac, révèle en effet que les attentats terroristes perpétrés par AQMI ont connu une "augmentation vertigineuse" de plus de 550 pc, depuis les attaques du 11 septembre 2001, dans une zone géographique allant de l’Algérie au Mali, en passant par la Mauritanie et le Niger.

Pas moins de 1.500 personnes y ont trouvé la mort, alors que 600 autres ont été blessées. Rien que pour l’année 2009, AQMI a mené quelque 204 attaques, rappelle-t-on.

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