Le gouvernement français ne reviendra pas sur l’interdiction des signes religieux à l’école

Le président français François Hollande a affirmé vendredi en Guyane que la question du voile à l’école, soulevée après la publication d’un rapport controversé sur l’intégration sur le site internet du Premier ministre, « ne fait pas débat » soulignant qu’elle a été « tranchée par le législateur et qu’il n’est en aucune façon question de revenir dessus ».

Un des rapports remis au chef du gouvernement proposait un assouplissement des règles sur le port du voile à l’école.

Les textes publiés sur le site du Premier ministre "n’engagent en aucune façon le gouvernement", a ainsi expliqué M. Hollande, précisant qu’il ne s’agissait pas "d’un rapport, mais de groupes qui ont été consultés" et qui "ont émis des réflexions".

Quant au voile, "cette question ne fait pas débat. Elle a été tranchée par le législateur et il n’est en aucune façon question de revenir là-dessus", a-t-il assuré.

"Il n’y a aucune raison de changer la loi que d’ailleurs nous avons, pour les parlementaires qui siégeaient à l’époque, laissé passer", a-t-il fait valoir.

Le 10 février 2004, l’Assemblée Nationale avait voté à une très large majorité, avec les voix des députés socialistes, la loi interdisant le port de signes religieux à l’école.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà assuré vendredi que le gouvernement français n’avait aucune intention de réintroduire les signes religieux à l’école.

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