Le gouvernement français contre l’amnistie pour les syndicalistes

Le gouvernement français s’opposera au texte prévoyant l’amnistie des syndicalistes auteurs de délits lors de mouvements sociaux depuis 2007, a déclaré mercredi le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Le Parti communiste a dénoncé « une trahison » de la part du gouvernement, tandis que la commission des Lois de l’Assemblée a rejeté le texte.

Le gouvernement français contre l
Adoptée au Sénat le 27 février, la proposition de loi a été déposée par des sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen.

"Je veux être clair : la position du gouvernement dans ce débat sera non. Nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre, ça a été la position du président de la République depuis l’origine", a dit Alain Vidalies sur France Info.

"La réponse que donnera le gouvernement quand ce texte viendra devant le Parlement – le 16 mai – sera une réponse défavorable", a-t-il ajouté.

Ce texte est très critiqué par les représentants du patronat qui ont dénoncé un chèque en blanc à la violence (Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’était dit "sceptique sur le principe de l’amnistie".

Le porte-parole du Parti communiste, Olivier Dartigolles, a déploré "un invraisemblable renoncement".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite