Le gouvernement français contre l’amnistie pour les syndicalistes
Le gouvernement français s’opposera au texte prévoyant l’amnistie des syndicalistes auteurs de délits lors de mouvements sociaux depuis 2007, a déclaré mercredi le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Le Parti communiste a dénoncé « une trahison » de la part du gouvernement, tandis que la commission des Lois de l’Assemblée a rejeté le texte.
"Je veux être clair : la position du gouvernement dans ce débat sera non. Nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre, ça a été la position du président de la République depuis l’origine", a dit Alain Vidalies sur France Info.
"La réponse que donnera le gouvernement quand ce texte viendra devant le Parlement – le 16 mai – sera une réponse défavorable", a-t-il ajouté.
Ce texte est très critiqué par les représentants du patronat qui ont dénoncé un chèque en blanc à la violence (Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’était dit "sceptique sur le principe de l’amnistie".
Le porte-parole du Parti communiste, Olivier Dartigolles, a déploré "un invraisemblable renoncement".