Le gouvernement de Tripoli appelle à la mobilisation pour lutter contre le groupe de l’Etat islamique

Le gouvernement libyen installé à Tripoli a appelé, dimanche, à la « mobilisation générale » pour lutter contre le groupe de l’Etat islamique qui a revendiqué l’attentat suicide faisant cinq morts dans la ville de Misrata.

Dans un communiqué publié après cet attentat suicide, le gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale, appelle "les officiers et soldats de l’état-major de l’armée libyenne, les forces du ministère de l’Intérieur et de tous les services de sécurité ainsi que les révolutionnaires du 17-Février dans toutes les villes (…) à la mobilisation générale".

Après avoir condamné cet attentat, le gouvernement libyen a fait part de sa détermination à combattre la pensée extrémiste (…) jusqu’à son éradication", et à "combattre les takfiris et les putschistes qui tentent de porter atteinte à la sécurité et semer la terreur", lit-on dans ce communiqué lu par le Premier ministre désigné de ce g ouvernement.

Face à ce danger, le gouvernement exhorte également la communauté internationale à soutenir la Libye pour faire face à ce groupe qui a revendiqué l’attentat commis par un kamikaze qui s’est lancé contre les membres d’une force en poste à la porte d’entrée de Dafnia, à l’ouest de Misrata.

Le gouvernement reconnu par la communauté internationale siège à Tobrouk, dans l’est, a demandé samedi de l’aide pour lutter contre le groupe Etat islamique, avertissant que les jihadistes menaçaient de s’emparer de champs pétroliers près Syrte après avoir pris l’aéroport de cette ville côtière du centre du pays.

L’EI a pris le contrôle jeudi de la base aérienne d’Al-Qardabiya, où se trouve l’aéroport international de Syrte.

L’ONU tente une médiation entre le Parlement reconnu sur la scène internationale et le Congrès national général (CNG, Tripoli), dont le mandat a expiré, en vue de parvenir à une solution politique à la crise libyenne consistant à former un gouvernement d’union nationale et à mettre un terme à la violence dans ce pays, en proie à une guerre civile dévastatrice depuis quatre ans.

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