Le développement et la sécurité de la Méditerranée, tributaires du renforcement de l’intégration régionale (Sijilmassi)

Les pays du pourtour méditerranéen doivent renforcer leur intégration régionale au cours des prochaines années afin de garantir le développement économique et la sécurité, notamment dans la rive sud, a souligné le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.

Dans un entretien publié samedi par l’agence EFE, M. Sijilmassi a précisé que la consolidation de l’intégration régionale, à travers les infrastructures, le transport, l’énergie et l’économie numérique, est nécessaire pour apporter "des réponses appropriées" aux différents problèmes de la région.

Le renforcement de la coopération régionale, a-t-il insisté, passe par la poursuite de la mise en œuvre d’un agenda "pragmatique et positif", basé sur des projets locaux qui peuvent être répliqués dans d’autres pays.

M. Sijilmassi, dont le mandat à la tête de l’UpM prend fin dans les prochains jours, a mis en exergue, a cet égard, l’engagement régional du Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, en faveur de la paix, du dialogue, du développement et de l’intégration régionale.

"Je finis mon mandat avec une conviction plus forte que jamais quant à la nécessité d’œuvrer pour le renforcement de la coopération et l’intégration régionales", a insisté le diplomate marocain.

Pour M. Sijilmassi, l’un des grands problèmes que doit affronter la région est le chômage des jeunes, qui touche non seulement les pays de la rive sud mais aussi du nord de la Méditerranée, appelant à la mise en place d’un "agenda partagé" englobant d’autres questions comme les flux migratoires.

"L’Union européenne doit comprendre que les migrations ne sont pas seulement un problème européen (…) Les pays de l’Afrique du nord et subsaharienne font face aussi à ce problème", a-t-il rappelé.

Le secrétaire général de l’UpM a appelé, dans ce sens, à cesser de considérer les migrations comme un problème, mais plutôt de promouvoir la mobilité comme une solution.

M. Sijilmassi a évoqué d’autres défis que les pays de la région doivent affronter, dont le terrorisme et le radicalisme, et qui requièrent "d’être du même côté".

Il s’est dit, par ailleurs, convaincu de l’existence d’une "identité méditerranéenne qui nous unit et que des projets comme l’Université euro-méditerranéenne de Fès continueront à promouvoir".

Atlasinfo avec MAP

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