Pour l’auteur de la résolution Gilbert Roger (PS), la reconnaissance de l’État palestinien est "le premier pas d’une relation d’égal à égal entre Israël et les Palestiniens" et "la condition sine qua non de l’ouverture de véritables négociations". L’initiative de la gauche, si elle ne lie pas le gouvernement, s’inscrit cependant dans un mouvement global en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer un processus de paix moribond et sauver la solution des deux États.
Les députés irlandais ont ainsi adopté mercredi une motion symbolique demandant à leur gouvernement de reconnaître un État palestinien, après les parlements britannique et espagnol. Le vote des sénateurs intervient alors que la tension sur le terrain est encore montée d’un cran mercredi avec la mort en Cisjordanie, dans une manifestation, d’un haut responsable palestinien, Ziad Abou Eïn, à la suite de heurts avec des soldats israéliens.