Les principaux soutiens des séparatistes – Algérie et Afrique du Sud – tentent de torpiller ce sommet en cherchant à imposer le Polisario, en violation flagrante avec la légalité internationale.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de son entretien le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, le 9 octobre, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita avait déclaré que le royaume tenait à faire respecter la "pratique internationale" qui avait prévalu lors des quatre précédents sommets "Afrique-UE", excluant le Polisario et sa "RASD" non reconnue par l’ONU.
Le Drian a pour sa part indiqué que son pays souhaite "une solution de consensus et que seuls les Etats souverains participent à cette réunion de partenariat UA-UE".